AVERTISSEMENT

Je tiens à préciser pour les personnes qui auraient du mal à comprendre la démarche d’un blog (flatter l’égo démesuré de l’auteur, partager ses névroses, faire pleurer dans les chaumières, passer ses nerfs, raconter des conneries, informer un peu, se marrer beaucoup, toussa), que tout ce qui est écrit ici – non seulement n’engage que moi – mais surtout, que tout ce qui y est raconté est bien évidemment purement fictif. Par là j’entends que ces récits, satires, pamphlets, anecdotes (lorsqu’ils ne sont pas tirés d’ouvrages extérieurs) sont inspirés de faits réels mais sont, comme vous l’aurez tous compris, racontés à travers le filtre d’une imagination débordante et d’un esprit, je m’en excuse, légèrement névrosé.

jeudi 11 octobre 2012

S'entourer, comment on fait ? (Première partie)


Alors surtout ne venez pas chercher la réponse à cette question ici, je ne l'ai pas !

C'est juste que cela fait un petit moment qu'une idée me trotte dans la tête, et plus j'avance, plus j'y réfléchi et plus cette idée est présente, elle m'envahie, elle me submerge, elle est omniprésente à chaque seconde ou presque, je ne pense qu'à ça....


J'ai une chance extraordinaire (c'est ça l'idée)


En fait je vis dans le monde des Bisounours, tous les gens qui m'entourent sont juste extraordinaires, je les aime, je les adore, je les vénère. Bon, sauf quand je pique ma crise et que je leur gueule dessus, mais c'est bien ça le plus hallucinant, il ne m'en tiennent pas rigueur, voir mieux, ils ne m'en aiment que plus. Vous avez déjà vu ça vous ?

Voilà voilà, donc comme je ne peux pas passer mon temps à leur dire que je les aime parce que déjà ça se fait pas de dire qu'on les aime à des gens qui ne sont "que" des relations de travail ou "que" des amis/connaissances plus ou moins proches et qu'en plus dans notre société ça peut être mal perçu de faire des déclarations d'amour à des gens qui sont déjà en couple ou du même sexe ou bien que sais-je encore (parce que je ne sais pas comment ils le prendraient si je leur annonçais ça comme ça de but en blanc : "-Salut ! - Tu sais que je t'aime toi !" Vous voyez le topo...), et bien j'ai pris la décision de le faire ici, voilà.

Donc je veux pas juste dire que je les aime parce que ça tout le monde peut le faire, je vais donc vous raconter quelques anecdotes qui font que je les aime encore plus que n'importe qui pourrait les aimer (oui parce que moi je fais tout mieux que tout le monde, vous le saviez pas encore ?). A part qu'il y a un petit problème, je sais pas par qui commencer... Nan parce qu'il ne faut pas croire, y a pas de classement, je les aime tous pareil, différemment, mais avec la même intensité, tous. Donc bon, pour me lancer je vais commencer par celui que j'ai aimé aujourd'hui et qui a été un petit peu le déclencheur de ce billet. En revanche, il est quasiment certain que je vais en oublier parce que j'ai rencontré tellement de gens géniaux dans ma pourtant si courte vie que ma mémoire de poisson rouge ne va certainement pas réussir à tous me les rappeler aujourd'hui. Et puis de toutes façons, il y a de fortes chances que ce billet finisse en plusieurs parties connaissant ma désespérante tendance à la digression, du coup, je n'aurai qu'à rajouter des billets au fur et à mesure des pérégrination de ma toute aussi désespérante mémoire.

Je me lance !

Mon véto, enfin, pas le mien bien que je suis sûre qu'il pourrait parfaitement me soigner, mais celui de mes animaux domestiques (donc pas les chevaux pour ceux qui suivent). Donc mon véto, je suis tombée sur lui par hasard en cherchant désespérément quelqu'un pour me dire ce qu'avait ce pauvre lapin que j'avais trimbalé aux quatre coins de la France depuis des années et qui méritait bien qu'on lui trouve un docteur digne de ce nom et pas un charlatan qui voulait l'ouvrir pour regarder là dedans avant de savoir exactement de quoi il retournait. Il n'était pas forcément réputé pour être un spécialiste des NACs à l'époque, et pourtant ! 

Bon, je vous passe tous les détails parce que sinon on en aura pour 10 ans mais il s'avère que cette personne est en passe de devenir un éminent spécialiste es Lapin, et ne vous moquez pas ! Figurez vous que le lapin est un des animaux les plus compliqué à soigner et à opérer ; en plus de son boulot de fou au cabinet il trouve le temps d'aller assister à toutes les conférences concernant sa spécialité et à chaque fois qu'il en a l'occasion il partage ce qu'il a appris avec ses "clients/patients", c'est à dire moi. Déjà, rien que pour ça je l'aime. Je l'aime aussi parce que quand un autre des lapins de la famille (oui je sais, c'est une ménagerie...) était sur le point de nous quitter, il n'a pas hésité à nous donner son numéro perso pour nous conseiller en cas de question/problème/inquiétude. Je l'aime parce qu'il passe voir ses "patients" sur ses jours de repos pour voir si tout va bien quand il doit les "hospitaliser" quelques jours. 

Mais aujourd'hui ce fût le summum. Je lui ai emmené le fameux lapin que j'ai trimbalé dans toute la France et qu'il vient d'opérer d'une arthrose sévère (exérèse de la tête fémorale pour ceux qui sauraient de quoi on parle). C'est une opération qui ne doit pas être réalisée tous les jours, je me demande même si ce n'était pas une première sur un lapin domestique bien qu'il n'aurait jamais osé me le dire de peur de me foutre la trouille. Je lui ai emmené pour qu'il puisse lui faire sa piqûre d'antibiotique (oui parce que l'opération c'est tellement bien passée que le lapin galopait presque déjà en rentrant à la maison, j'exagère mais il se déplaçait étonnamment bien), et pendant qu'il examinait le lapin que je lui tenais j'ai commencé à me sentir mal. Bon, je me suis dit que ça allait passer, mais non, comme une idiote j'avais un peu oublié de manger à midi et j'avais vite fait avalé un truc le matin, résultat j'étais en hypoglycémie. J'ai résisté deux minute et là je lui ai dit que ça n'allait pas et qu'il fallait que je m'assoie. Il m'a regardé, a attrapé le lapin, m'a dit de m'asseoir et à ouvert la porte pour que j'ai un peu d'air frais. Il était trop mignon parce qu'il ne savait pas trop quoi faire du lapin, il a hésité deux secondes et puis tant pis, il l'a emmené avec lui pour demander à une ASV de m'apporter des sucres et un verre d'eau. 

Pendant que je me remettais il a fini les soins du lapin avec l'ASV, ça allait mieux alors je me suis levée pour récupérer le lapin et le laisser tranquille, j'avais déjà assez abusé. Il n'a pas voulu me laisser partir tant que je n'aurai pas pris un thé ou un café, je lui ai donc dit ok pour un thé et je suis allée attendre dans la salle d'attente pensant qu'une ASV m'apporterait un thé d'une machine à café quelconque. Raté ! Quelques secondes plus tard son assistant venait tout penaud me présenter 2 boites de thé en me demandant lequel je voulais, encore une fois : trop mignon ! Et quelques minutes plus tard, mon véto en personne m'apportait ça :


J'étais au beau milieu de la salle d'attente d'un cabinet vétérinaire, c'était complètement surréaliste, un instant je me suis crue dans un salon de thé ; je crois que si j'avais pas eu l'assiette dans les mains je l'aurais embrassé. C'était vraiment trop adorable, il avait peur que je prenne la voiture comme ça. Du coup je me suis assise dans la salle d'attente avec mon lapin dans son panier et puis j'ai pris le thé, voilà. Je l'aime, c'est tout.




6 commentaires:

  1. J'ai toujours su que c'était un chic type très compétent en plus! Dommage que tu ne puisses pas lui faire un peu de pub...

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  2. veinarde! garde le celui-là!

    Celui des ânes (oui parce que j'en ai plusieurs... des vétos!) j'y vais surtout par proximité (enfin c'est lui qui vient à moi) mais je sais qu'il a la trouille des équidés. Bon, tant que ce n'est que pour les vaccins, ça va! En cas de gros pépins, je ferais venir le véto qui suit mes autres chevaux (plus loin, plus cher alors quand il faut juste vacciner...) Il a quand même fait les papiers d'identification de mon gros en notant qu'il est gris... il est bai brun (pyrénées)
    Je l'aime bien quand même parce que quand l'Arche de Noé a voulu confisquer mes ânes maltraités (je ferai un billet), il est monté au créneau et l'assoc m'a vite lâchée!
    L'autre (celui des chevaux et de monsieur poney), c'est plus bonjour-je fais mon truc-faites ci ou ça-au revoir. Tant pis!

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  3. Chance ! c'est pas en Lorraine qu'on aurait ça ... mais tu le vaux bien aussi :)

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  4. Moi, j'ai eu la version du lapin : "J'en ai vraiment assez que Naï m'emmène sans arrêt chez ce véto, alors que je suis en pleine forme ! A chaque fois, c'est la même chose : elle fait semblant de s'évanouir pour se faire cajoler ... Cette fois c'était les petits gâteaux, la prochaine fois le bouche à bouche ... Je n'en peux plus ! Aidez-moi. Sinon il va falloir bientôt vraiment me soigner, mais pour dépression."

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    1. Mdr, n'importe quoi ! En plus je suis sûre qu'elle l'adore son véto cette lapinette, elle lui doit plusieurs fières chandelles... Merci de ton passage en tous cas !

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