AVERTISSEMENT

Je tiens à préciser pour les personnes qui auraient du mal à comprendre la démarche d’un blog (flatter l’égo démesuré de l’auteur, partager ses névroses, faire pleurer dans les chaumières, passer ses nerfs, raconter des conneries, informer un peu, se marrer beaucoup, toussa), que tout ce qui est écrit ici – non seulement n’engage que moi – mais surtout, que tout ce qui y est raconté est bien évidemment purement fictif. Par là j’entends que ces récits, satires, pamphlets, anecdotes (lorsqu’ils ne sont pas tirés d’ouvrages extérieurs) sont inspirés de faits réels mais sont, comme vous l’aurez tous compris, racontés à travers le filtre d’une imagination débordante et d’un esprit, je m’en excuse, légèrement névrosé.
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mardi 10 janvier 2012

Les maux du cavalier (1)


Ce billet fait suite à celui-ci.

Je rappelle que tout ce que je raconte ici n'engage que moi, que je ne suis pas médecin et qu'il n'y a aucune preuve scientifique de tout ce que j'avance, je ne fais que relater ma propre expérience et je vous invite à apporter votre petite pierre à l'édifice dans les commentaires.

Donc, après avoir apporté ma preuve que l'équitation n'était en aucun cas un sport néfaste pour le dos, je vais maintenant vous parler de toutes les petites mésaventures "physiques" qui me sont arrivées en tant que cavalière. Enfin, toutes celles dont je me souviens !

Commençons par en bas si vous voulez-bien... Evidemment ça ne sera pas dans l'ordre chronologique vous vous en doutez.

Il y a quelques années, j'ai acheté un cheval, un superbe cheval avec un superbe potentiel... Mais... parce qu'il y a un mais, avec un petit vélo dans la tête. Fallait bien qu'il y ait quelque chose ! Et donc ce cheval qui doit bien peser ses 750kg à une fâcheuse tendance à me sauter dans les bras dès qu'une feuille tremblote... Voilà, maintenant je le sais alors y a pas trop de problème, mais il a bien fallu que l'expérience se fasse. 
Donc un jour il m'a littéralement sauté dans les bras, mais comme il est juste au moins 12 fois plus gros que moi, ben ça dépasse, et la première chose que j'ai rattrapé c'est son sabot... avec mon pied... Oui, mes pauvre petits orteils et ma cheville. J'ai cru qu'il m'avait explosé la cheville tellement j'avais mal... Mais non, après quelques heures aux urgences il s'avère qu'il m'avait juste explosé (pas cassé hein, explosé, en petits morceaux quoi) 2 orteils et très beaucoup amoché la cheville qui par la suite est devenue bleue, noire, jaune enfin vous voyez quoi !

Voilà, j'en ai eu pour 3 mois parce que forcément quand on continue à travailler comme ça, ça guérit pas très vite, et puis les orteils ça se plâtre pas il paraît...


Ensuite, et là c'est juste une constatation sur mes élèves, il s'avère que certains ont des problèmes de chevilles, souvent dûs à d'anciens traumatismes. Etant donné que le cavalier est en appui sur les étriers, les chevilles jouent une partie du rôle d'amortisseur avec les genoux. Il se peut donc que ce jeu provoque des douleurs, cependant, si le cavalier fonctionne bien dans l'axe et qu'il n'a pas de traumatismes préexistants, il n'y a aucune raison que des douleurs apparaissent du seul fait de la pratique de ce sport. Il en est de même pour les genoux (une pierre deux coups), si, et seulement si, le cavalier les laisse fonctionner librement, d'où l'importance de ne pas les serrer pour maintenir son équilibre !

Plus haut, il y a les cuisses et les adducteurs, c'est là que les choses se compliquent. Tout d'abord une petite mésaventure personnelle qui je pense, ne vous arrivera probablement jamais. 

Pendant ma formation au monitorat nous avons effectué plusieurs stages, dont un stage de voltige. Ce fût vraiment extrêmement intéressant étant donné que c'était une vraie découverte pour moi. Entre autres choses j'ai appris à monter, ou plutôt à me "propulser", sur un cheval au galop (c'est pas si facile surtout que le loulou était immense, genre 1,80m), et j'ai appris, ou du moins essayé d'apprendre, à me mettre debout sur un cheval. Alors n'imaginez pas le truc de fou, debout sur un cheval au galop comme on voit à la télé, ni même au trot d'ailleurs... J'ai juste essayé de rester debout plus de 10 secondes sur un cheval au pas... Et ben, laisse tomber, c'est un truc de dingue comme ça fait mal au cuisses !!! J'en avait des crampes, j'ai découvert que j'avais encore des muscles que je connaissais pas dans mes cuisses dis donc ! 

Fin bon, pour en revenir à mes moutons, le lendemain j'ai repris mon train-train en montant mes chevaux, et là, en descendant du premier, alors qu'il faisait peut-être 2° dehors, j'ai eu la douleur la plus fulgurante de ma vie, comme si on venait de me planter une lame super pointue dans la cuisse. Impossible de reposer le pied parterre sans que la douleur ne revienne... Donc urgences... Tout le tralala, et verdict : déchirure musculaire...

Voilà, alors je me le représente comme ça, après les médecins vont sûrement me prendre pour une tarée, je me dis que je me suis tellement contractée en voltige que mes fibres musculaires se sont amalgamées en un petit noeud, et le lendemain il faisait tellement froid que même pendant ma séance le muscle ne s'est pas assez réchauffé pour que les fibres se relâchent et quand je suis descendue de mon dinosaure d'1,80m lui aussi, sans bien plier les genoux, et bien la tension a été trop forte, et les fibres musculaires on lâché au niveau du petit noeud... C'est mignon non ? En tous cas, c'est comme ça que je me représente l'affaire... 

J'en ai eu pour 6 semaines faciles...


Ça m'apprendra à pas m'étirer ! 



La suite plus tard, faut que j'aille bosser !!