AVERTISSEMENT

Je tiens à préciser pour les personnes qui auraient du mal à comprendre la démarche d’un blog (flatter l’égo démesuré de l’auteur, partager ses névroses, faire pleurer dans les chaumières, passer ses nerfs, raconter des conneries, informer un peu, se marrer beaucoup, toussa), que tout ce qui est écrit ici – non seulement n’engage que moi – mais surtout, que tout ce qui y est raconté est bien évidemment purement fictif. Par là j’entends que ces récits, satires, pamphlets, anecdotes (lorsqu’ils ne sont pas tirés d’ouvrages extérieurs) sont inspirés de faits réels mais sont, comme vous l’aurez tous compris, racontés à travers le filtre d’une imagination débordante et d’un esprit, je m’en excuse, légèrement névrosé.

lundi 15 octobre 2012

S'entourer, comment on fait ? (2ème partie)


Je continue ma petite liste des gens qui m'apportent de la joie et qui me permettent d'avoir l'impression de vivre dans un monde qui n'est pas si mal en point que l'on aurait envie de le croire en regardant la télé ou en lisant les journaux.

J'ai déjà parlé d'une de ces personnes , cette personne c'est mon maréchal, je n'ai rien de plus à ajouter si ce n'est qu'en plus d'être exceptionnellement bon dans son métier, il a également des qualités humaines rares. Il fait toujours de son mieux pour être disponible quand on a besoin de lui, il est sympathique, agréable et en plus il a de l'humour. Et le plus du plus, malgré son emploi du temps de fou, il trouve le temps de venir s'occuper de mes poneys alors qu'il est juste méga sur-qualifié pour ça. Mes poneys sont parés par la Ferrari des maréchaux pour se prélasser dans leur pré et faire au max (pour l'instant) 4 heures de cours par semaine... Si ça c'est pas du luxe !

Ah si, j'aimerais également ajouter que ces personnes méritent un peu plus de respect que celui que l'on veut bien leur accorder habituellement ; ils passent quand même leur vie pliés au milieu des pieds de nos chevaux, et en plus d'être terriblement inconfortable, c'est aussi extrêmement dangereux. Je ne compte plus les fois où N. est arrivé avec un bleu énorme, des doigts fracturés ou encore des points au visage suite à un coup de pied ou une défense quelconque... Donc bon, quand vous avez un bon maréchal (et c'est très important de s'en assurer), s'il vous plaît, ne lui demandez pas en plus d'aller chercher votre poney au fond du pré alors que vous n'êtes pas là, trouvez lui un endroit propre, au sec et à l'abri pour qu'il puisse faire son travail dans de bonnes conditions, et permettez lui de se laver les mains lorsqu'il a terminé. Ça serait la moindre des choses. 


Une autre personne à qui je dois beaucoup et à qui je pense pratiquement tous les jours malgré le millier de kilomètres qui nous sépare est mon tuteur, celui qui m'a donné le goût d'aller plus loin, d'observer encore plus et encore mieux pour pouvoir transmettre aux autres. J'en parle . Je suis vraiment heureuse d'avoir écrit ces lignes car mes souvenir s'estompent inexorablement alors que j'aimerais pouvoir me rappeler de chaque minute passée à ses côtés. Nos contacts sont rares mais toujours emprunts d'une certaine nostalgie (en tous cas pour ma part), j'aime avoir de ses nouvelles et je suis heureuse d'apprendre qu'il a toujours autant de résultats en compétition et avec ses chevaux. J'espère qu'il n'est pas trop usé par la vie et par ces gens qui ne veulent ou ne peuvent pas comprendre, je sais qu'il ne m'en parlerait pas, ou seulement à demi mot...


Et puis il y a mes élèves, enfin certains de mes élèves. D'abord il y a L. qui peut être juste insupportablement insupportable, problème de langue, toussa, et puis caractère hautement inflammable en plus ! Mais ça ne l'empêche pas de sauter de joie comme une enfant lorsqu'elle finit son cours particulier en ayant appris encore quelque chose de nouveau et de me prendre dans ses bras pour me remercier (ce que j'aime moyennement mais j'ai pas trop bien le choix à vrai dire, et puis on s'habitue !). Elle est capable de vous faire croire que vous êtes un être exceptionnel alors que vous ne faites finalement que votre métier. Et puis pas moyen de partir sans qu'elle vous ait amené quelque chose à boire et à manger... Une vrai mère poule !

Ensuite il y a C. qui me fait pas mal rire avec ses gaffes, que ce soit en concours ou à la maison, on est parti d'assez loin mais c'est une vraie récompense de la voir évoluer jour après jour. Elle est toujours pleine d'attentions et de mots gentils, elle peut être assez bavarde sans s'en rendre vraiment compte, je vois parfois un certain désespoir dans les yeux de personnes du métier à qui elle entreprend d'expliquer certaines choses, mais elle est tellement affable et enjouée qu'on ne peut pas lui refuser grand chose ! En tous cas je l'adore parce qu'elle accepte mon sale caractère en concours, elle a tout compris de ma manière de communiquer et surtout, je l'adore parce qu'elle me ramasse lorsque je chois lamentablement de l'échelle de mon camion en manquant de me casser les deux jambes et parce qu'elle ne me lâche pas tant que j'ai pas mis de glace et de je sais plus quoi alors que je suis tellement énervée et bourrine que si j'étais toute seule je finirais le concours comme ça en me disant que j'avais qu'à faire attention pauvre naze que je suis !

Et puis il y a L, lui c'est pas un élève, c'est le propriétaire de plusieurs chevaux dont il m'arrive de m'occuper. On s'est rencontré , alors on ne se connaît pas plus que ça mais ça n'empêche qu'il nous arrive souvent de parler de tout et de rien, même de choses assez personnelles. On s'entend bien, je sais pas, on est plus ou moins toujours sur la même longueur d'onde et y a jamais de malaise, j'ai l'impression qu'on pourrait se raconter à peu près n'importe quoi sans que ça ne nous paraisse étrange ni à l'un ni à l'autre. Fin bon, lui je l'aime beaucoup parce qu'il n'y a pas longtemps, j'ai eu un problème avec mes clés (si vous avez un peu de temps à perdre vous pouvez aller voir ici), j'avais eu une sale journée et il est arrivé juste au moment où il ne fallait pas. J'étais au bord de la crise de nerf, j'avais envie de tuer tout le monde, et surtout j'étais dans la merde. Bon, et ben il ne pouvait strictement rien faire pour m'aider, il aurait bien aimé mais y avait pas de solution à mon problème autre que ce que l'on était déjà en train de faire, mais ça ne l'a pas empêché de rester facilement 35 minutes avec moi, juste pour être là. Et ben vous savez quoi, le soutien psychologique ça compte ! Alors je lui ai pas dit, mais ça m'a fait du bien de l'avoir à côté pendant une demi-heure, il ne servait à rien mais il était là, et parfois c'est uniquement ce dont on a besoin : une présence bienveillante et amicale.

Voilà, bon, il y en a d'autres mais ça sera pour un prochain épisode !


2 commentaires:

  1. Bonjour !

    J'adore le principe de ton blog :). C'est tout a fais vrai ce que tu y raconte :). Bref, j'aime beaucoup et je tenais à te le dire :).
    Bonne continuation !

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