AVERTISSEMENT

Je tiens à préciser pour les personnes qui auraient du mal à comprendre la démarche d’un blog (flatter l’égo démesuré de l’auteur, partager ses névroses, faire pleurer dans les chaumières, passer ses nerfs, raconter des conneries, informer un peu, se marrer beaucoup, toussa), que tout ce qui est écrit ici – non seulement n’engage que moi – mais surtout, que tout ce qui y est raconté est bien évidemment purement fictif. Par là j’entends que ces récits, satires, pamphlets, anecdotes (lorsqu’ils ne sont pas tirés d’ouvrages extérieurs) sont inspirés de faits réels mais sont, comme vous l’aurez tous compris, racontés à travers le filtre d’une imagination débordante et d’un esprit, je m’en excuse, légèrement névrosé.

vendredi 25 novembre 2011

Un mentor


C'est quoi un mentor d'abord ?

Moi ça me faisait marrer ces séries télévisées américaines où les mecs disaient : "un tel est mon mentor". Je me disais que c'était bien un truc d'américain ça, encore un truc qui fait classe et qui sert à rien...

Et puis un jour j'ai rencontré quelqu'un, un peu par hasard, un peu comme si quelque chose ou quelqu'un l'avait mis sur ma route, vous savez, ces gens qui illuminent...

Je  cherchais une écurie pour faire ma formation de monitrice, je n'étais pas dans ma région d'origine alors je ne connaissais pas du tout le "milieu équestre" du coin. Je savais qu'il y avait deux ou trois écuries pas loin de chez moi mais je ne les connaissais pas. Il se trouve que, quand j'allais au travail (celui d'avant) par la route de derrière, je passais devant un endroit qui m'attirait, je ne savais pas ce que c'était car je ne voyais qu'un toit type hangar qui ressemblait à un manège mais qui aurait aussi très bien pu être une étable. Plus je passais devant, et plus quelque chose m'appelait par là-bas, c'était bizarre.

Une fois, en tournant un peu, j'avais fini par découvrir le chemin d'accès  et je m'y étais arrêtée, comme ça, pour voir. C'était bien des écuries, mais des écuries, où, ce jour là, il n'y avait personne... Bon, tant pis, et puis ça m'avait paru un peu froid comme ambiance. Peut-être parce que c'était désert.

Comme je ne cherchais pas encore à me reconvertir à ce moment là, je n'avais pas été plus loin, j'avais l'occasion de monter de temps en temps et ça me suffisait. De toutes façons, je n'avais pas vraiment le temps.

Et je ne sais plus bien comment, le jour où j'ai vraiment décidé d'entamer ma "reconversion", je me suis retrouvée avec plusieurs numéros de téléphones d'écuries de la région. Il fallait que je trouve un tuteur pour ma formation. J'ai choisi un numéro au hasard et, par chance car c'est très rare dans un centre équestre, je suis tombée sur quelqu'un du premier coup. Ce n'était pas le propriétaire, c'était le moniteur, je lui ai expliqué ma démarche et nous avons tout de suite sympathisé car il avait également travaillé dans l'institution dans laquelle je me trouvais à l'époque. Après notre conversation, le moniteur m'avait invité à passer aux écuries pour un entretien avec mon éventuel futur tuteur et, lorsqu'il m'avait donné l'adresse, je m'étais rendu compte qu'il était en train de m'indiquer l'écurie que j'avais été "visiter" des mois auparavant... Nous avions eu un très bon contact au téléphone et je pense que c'est un peu grâce à ça que j'ai ensuite pu rencontrer mon futur tuteur.

La première fois que j'ai rencontré M j'étais très intimidée, un homme grand, une silhouette de cavalier, le visage pâle et marqué et les cheveux grisonnants. Il avait un air avenant et un charisme indiscutable, d'une voix grave il avait entamé la discussion. Il voulait que je lui explique ma démarche, pourquoi je voulais changer de métier, ce que j'avais fait auparavant, mon niveau équestre... Il me fit faire un essai avec un cheval que je ne connaissais pas, il m'avait presque fallu un escabeau pour le seller tellement il était grand ! Il s'avère que cet "éléphant" comme d'aucuns aiment à le surnommer est par la suite devenu mon "éléphant"...

Cela faisait un bon moment que je n'avais pas monté, et encore plus longtemps encore que je n'avais pas sauté, j'ai cependant pris mon courage à deux mains pour avoir cette formation. Et puis je ne suis pas trouillarde de nature, donc j'avais fait mon job et j'avais enchaîné mon petit parcours. J'avais dû limiter les dégâts car, quelques semaines plus tard, après avoir évalué deux autres éventuels futurs élèves moniteurs, il m'avait rappelé pour m'annoncer qu'il m'acceptait en formation chez lui. J'étais trop contente, même si je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Je dois avouer que je n'avais postulé nulle part ailleurs, on pourrait prendre ça pour un manque de modestie ou une trop grande confiance en moi mais je ne l'explique pas comme ça. Je savais que c'était là que je ferai ma formation, dans cette écurie, avec cette personne, je le savais, je ne peux pas expliquer comment ni pourquoi mais c'était comme ça. Et puis au pire, j'aurais encore le temps de postuler ailleurs si vraiment ça n'avait pas fonctionné.

Ce que j'ignorais totalement à l'époque c'est que ce mec était juste le cavalier le plus réputé du coin, non pas pour ses résultats (qui étaient excellents déjà), non pas pour son élevage ni pour son centre équestre, mais pour son intégrité, sa compétence à cheval et plus que tout pour la qualité et la rigueur de son instruction.

Je n'ai passé qu'un an chez lui, les premières semaines ont été un peu rudes. Pas à cause de la masse de travail, depuis toute petite je faisais les box et je paillais les écuries avec mes moniteurs, mais il m'a fallu tout réapprendre, ou plutôt tout désapprendre afin de remettre en place toutes les bases équestres que j'avais, dans l'ordre, avec méthode. J'avais l'impression de ne plus du tout savoir monter et en plus je ne comprenais strictement rien de ce qu'il m'expliquait !

C'est à cette période que j'ai compris que l'équitation était un art presque plus qu'un sport. Un sport a une ou des techniques, un art a des techniques mais il a aussi plusieurs sensibilités. Chacun l'interprète, chacun le conçoit différemment. A cheval on cherche à obtenir la coopération de l'animal par des actions, ces actions entraînent des réactions mais également des sensations, il faut ensuite reconnaître ces sensations, différencier les bonnes des mauvaises... Mais ce n'est pas tout ! Lorsque  l'on se destine à ce métier, il faut ensuite réussir à transmettre tout cela, et pour ça il faut le conceptualiser : 

- qu'est ce que je cherche ?

- pourquoi je le cherche ?

- qu'est ce que je fais pour l'obtenir ?

- quelle est la réaction de mon cheval ?

- est-elle celle que j'attendais ?

- quelle est la sensation que j'ai de cette réaction ?

- comment je comprends cette sensation ?

- quels mots je mets dessus pour la décrire ?

- comment ces mots vont-ils être compris et interprétés par mon élève ?

Vaste programme n'est ce pas ?


Donc je ne comprenais rien. J'avais quand même une certaine expérience et un bon "bagage" comme il me l'avoua plus tard (Mon premier compliment, j'étais trop contente !). J'avais compris que nous avions conceptualisé l'équitation de la même manière, c'était la verbalisation qui foutait le bordel. Nous parlions de la même chose avec des mots différents mais je ne m'en rendais pas compte au début. 

Pour donner un exemple concret, M me parlait tout le temps du dos de mon cheval :

- "Il lâche le dos", 
- "Il n'a pas le dos"
-  "..."

J'en avais plein le dos de son dos ! 

"Comment veux tu que j'agisse sur son dos ? Je suis assise dessus d'accord, mais je n'agis que sur ses jambes et sur sa bouche jusqu'à preuve du contraire !" 

Bon, je le disais pas mais je le pensais bien fort quand même...

Et puis un jour je me suis rendu compte, que son "dos", c'était le résultat de mon "engagement". Je me suis dit : 

"Mais il me parle d'engagement bon sang de bonsoir !!! Mais oui ! "

Bon, je me le suis pas dit tout à fait comme ça mais vous avez compris l'idée. C'était ça, j'étais obsédée par l'engagement des postérieurs sous la masse, et lui, il était obsédé par ce dos qui doit monter lorsque les postérieurs sont engagés sous la masse afin d'alléger l'avant main ! On parlait exactement de la même chose mais pas tout à fait à la même étape, je pensais à l'action (engagement des postérieurs), il pensait au résultat intermédiaire (tension et montée du dos). Le résultat final étant le même : l'allègement du bout de devant. CQFD.

Depuis le départ nous avions la même optique, celle de la plupart des cavaliers à priori, seulement nous ne parlions pas la même langue. M me parlait d'un cheval qui "s'enroulait" quand moi j'estimais qu'il "s'encapuchonnait", alors évidemment, aujourd'hui l'image me paraît assez parlante pour être comprise, mais franchement au début je me demandais bien de quoi il me parlait... 

" Hem... Réfléchissons... Mon cheval s'enroule, euh, ouais, peut-être... Autour de ma jambe pour s'incurver non ? C'est ça ? J'ai bon ? A part qu'on est pas du tout en train de travailler l'incurvation, ça serait super bizarre qu'il me parle de ça. Pffff, j'comprends rien, ça m'énerve !!!"

Comme j'osais rien dire, forcément, j'ai mis quelques cours à tout déchiffrer... Evidemment, si je lui avais demandé, il me l'aurait dit, lui, qu'on parlait de la même chose, mais j'osais pas... J'étais bien trop concentrée pour pouvoir parler, concentrée à essayer de comprendre de quoi on parlait justement !

Et donc, du jour où j'ai compris que je n'avais plus qu'à traduire mes concepts avec ses mots, tout a été beaucoup plus simple. Il fallait que je me fasse un peu plus confiance, mes sensations étaient bonnes, l'analyse que j'en faisais aussi, il suffisait juste que je pose les mots de M dessus pour comprendre ce qu'il m'expliquais. Facile ! Enfin plus facile en tous cas.

Non, parce qu'il faut savoir que beaucoup de cavaliers n'ont jamais "conceptualisé" leur équitation. Ils font des choses sur  et avec leurs chevaux, mais si vous leur demandez d'analyser ce qu'ils font et pourquoi ils le font, vous vous rendrez vite compte qu'ils n'en savent foutre rien ! Beaucoup de cavaliers fonctionne à l'instinct, surtout dans une discipline comme le CSO (saut d'obstacle) ; ils vont pouvoir vous expliquer ce qu'ils font mais rarement pourquoi ils le font, et ils seront encore plus difficilement capables de trouver la corrélation entre la locomotion de leur cheval et l'action qu'ils ont faite alors que cette action était pourtant bien une demande de  modification de la locomotion dans un but précis : rééquilibrer leur cheval, augmenter son amplitude, préparer un changement de pied, ...

Et bien M, lui, il était capable d'expliquer tout ça, il avait réfléchi à tout ça. Ça n'était pas du "C'est comme ça et puis c'est tout !" comme on l'entend souvent dans les carrières ou les manèges. 

J'ai donc passé un an dans les écuries de M, j'ai eu la chance de passer une année entière aux côtés de cette personne extraordinaire, et vous pouvez me croire, j'en ai profité. Je l'ai observé à cheval comme à pied, en train de réfléchir à son équitation ou en train d'essayer de faire passer son savoir à ses élèves. Je l'ai écouté répéter sans cesse ses explications à des cavaliers qui n'en comprendraient sans doute jamais toute la portée, parfois par manque d'intérêt, et souvent par manque de sensibilité, de tact comme on dit chez nous...

Jour après jour je me suis imprégnée de tout ça : sa monte, sa vision, sa technique. Mais ce n'est pas tout. La chose la plus impressionnante chez M c'était sa pédagogie, sa manière de transmettre son savoir, simplement, et avec humour. Non seulement ses cours étaient (et sont toujours j'imagine) d'une qualité exceptionnelle, mais en plus ils étaient drôles, ils étaient aussi intéressants que l'on soit à cheval au milieu de la carrière avec lui, ou que l'on soit à pied de l'autre côté de la barrière à regarder la scène. C'était presque un spectacle dans ce cas là !

Au fil du temps un certaine complicité est née. Il était à cheval pratiquement toute la journée, et s'il n'était pas à cheval il donnait un cours, il était donc tout le temps au milieu de la carrière ou du manège. Je montais à cheval en même temps que lui, je montais ses chevaux, ou ceux de ses propriétaires. Il avait assez de respect pour moi pour ne pas intervenir dans mon travail, je l'ai toujours beaucoup admiré pour ça ; il me laissait chercher la solution et il me laissait venir à lui si je ne la trouvais pas. La plupart du temps il me disais que j'avais la bonne solution et que je n'étais pas assez patiente, ou alors il m'orientait afin que je la trouve par moi même et qu'ainsi je bénéficie de ce magnifique sentiment de satisfaction : celui d'avoir résolu un problème, d'avoir amélioré la locomotion ou le travail d'un cheval. 

Je n'ai jamais autant appris qu'à son contact, pas tant sur l'équitation, même si j'ai énormément appris, mais surtout sur les relations humaines, la pédagogie, la transmission, l'amour de son métier de cavalier mais surtout de Professeur dans le sens le plus noble du terme. 

Je me souviens encore de ces moments, très tôt le matin, dans le calme froid du manège. La vapeur sortant des naseaux des chevaux, leurs pas assourdis par le sol souple, leur souffle cadencé par l'allure, les copeaux de cuir rebondissant contre le pare botte. C'était parfait. Chacun dans sa bulle, tout en observant l'autre ; lui pour estimer mon travail, moi pour essayer d'apprendre encore quelque chose.

Il nous donnait des cours évidemment, deux fois par semaine, nous étions deux élèves monitrices. Ma coéquipière faisait sa formation sur deux ans, elle était donc là pour la deuxième année. Je l'enviais d'avoir eu deux ans... Deux fois plus de temps pour apprendre deux fois plus de choses... 

Pourtant je dois dire que ce ne sont pas nos cours particuliers qui m'ont le plus appris, ce sont justement les séances où j'étais seule, seule mais avec la certitude qu'il était là, au cas où...

La complicité c'était aussi quand j'étais à pied, au milieu de la carrière avec lui, pendant qu'il donnait un cours à ses élèves et qu'il me demandait ce que j'en pensais. Le travail du cavalier, celui du cheval, l'exercice était il bien exécuté, comment faire alors ? Ce n'était pas stressant, je ne me sentais pas interrogée, il demandait quel était mon avis et il avait l'air plutôt satisfait des réponses que je pouvais lui faire. C'était une grande fierté pour moi. Rien que de pouvoir donner mon avis, le fait qu'il s'y intéresse, que l'on puisse en discuter et recevoir ses explications ensuite ; il pouvait faire 2° au milieu du manège, j'étais tellement captivée que ça me réchauffait. La journée était pourtant finie depuis longtemps, mais c'était le meilleur moment, celui où il n'y avait plus de bruit que celui de sa voix qui résonnait dans le manège pendant que les chevaux mastiquaient leur foin de l'autre côté dans l'écurie. C'était magique.

Des moments comme ça, il y en a eu des tas : l'arrivée des jeunes chevaux de l'élevage, leur débourrage, la compétition, les séances d'obstacle où je lui mettais les barres. Ces fois là, il m'expliquait que tel cheval avait tel capacité, ou tel problème :

"Celui là, plus sûr de lui, tu meurs ! Il a peur de rien, tu peux monter les barres autant que tu veux, il y va comme s'il allait se promener... Je sais pas encore si ça va être un problème ou un avantage."

J'avais du mal à comprendre la porté de tout ce qu'il disait, c'était souvent très abstrait pour moi et encore aujourd'hui, il m'arrive de me dire, lorsque je comprends quelque chose de nouveau : "Ah, mais c'était de ça qu'il parlait !..." Parfois je trouvais le temps de lui demander des explications complémentaires, mais souvent j'essayais d'imprimer ses paroles pour pouvoir les comprendre plus tard, dans d'autres situations.

Ces moments, il y en a eu des tas, mais pourtant j'ai toujours l'impression qu'il n'y en a pas eu assez.

J'adorais quand il descendait de cheval et qu'il disait : "Ah ! J'ai été bon aujourd'hui !" 
Il n'avait pas enchaîné un parcours de 140, non non, il avait juste travaillé un cheval sur le plat. J'ai appris jour après jour ce que ça voulait dire "être bon".

Il voyait passer un cheval qui revenait de la douche et rien qu'en regardant fonctionner les muscles de son dos il savait dire si la séance avait été bénéfique ou non.
Ça aussi je l'ai appris de lui, je n'ai pas son oeil mais je ne me trompe quand même pas souvent.

Je descendais de cheval : "Alors, t'as été bonne ???"
Au début je ne savais pas trop quoi répondre et puis, petit à petit, j'ai appris à évaluer mon travail, mes séances. J'ai appris à dire oui, quand c'était le cas, je pouvais même l'expliquer et l'argumenter. Aujourd'hui, quand je descend de cheval, ou quand un de mes élèves descend de cheval et que je ne l'ai pas vu, j'ai toujours ce réflexe.

M était plutôt avare de compliments, c'est pourquoi je suis vraiment très fière d'en avoir reçu quelques uns. Malgré la distance, j'essaie de me souvenir de tout ce que j'ai pu apprendre à son contact, et j'en fais, j'espère, bon usage.

Pour tout ça et tout le reste, merci.

Je n'ai pas peur de dire que tu es un excellent MENTOR, même si j'aime décidément pas ce mot.



Ps : M avait aussi quelques défauts bien exaspérants tel que le manque d'organisation et d'autres encore, mais j'ai compris que c'était exactement les même défauts que ceux d'un artiste. Pour eux, ces choses n'ont pas d'importance, l'essentiel est ailleurs... 



4 commentaires:

  1. Magnifique post ! Cela donne vraiment envie de rencontrer ce genre de personne. Malheureusement, je trouve qu'elles sont trop rares dans le monde du cheval.
    Pour ma part ( je n'ai bien évidemment pas ton niveau ), le meilleur compliment que puisse me faire mon prof est quand il me dit en fin de séance que mon cheval a bien travaillé.

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  2. Oui, je m'estime vraiment très chanceuse, ces personnes sont extrêmement rares... Je n'en ai pas recroisé depuis, mais j'ai l'immense joie de recevoir un appel de sa part de temps en temps depuis l'autre bout de la France.
    Je me dis que j'ai aussi un peu compté pour lui, ça fait toujours plaisir ;)

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  3. je serais bien curieuse, (en privé?) de connaître le nom de cette personne dont tu dis tant de bien!

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  4. Bonjour Super Woman ! A propos de mentor, je sors du film Sport de Filles et j'y ai découvert la vie du dresseur Patrick Le Rolland. Je crois qu'au niveau "mentor", on est au top. Je te joins le lien de ma critique du film : http://www.thebbblondes.blogspot.com/2012/02/sports-de-filles-par-victoria.html
    Bonne découverte !

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