AVERTISSEMENT

Je tiens à préciser pour les personnes qui auraient du mal à comprendre la démarche d’un blog (flatter l’égo démesuré de l’auteur, partager ses névroses, faire pleurer dans les chaumières, passer ses nerfs, raconter des conneries, informer un peu, se marrer beaucoup, toussa), que tout ce qui est écrit ici – non seulement n’engage que moi – mais surtout, que tout ce qui y est raconté est bien évidemment purement fictif. Par là j’entends que ces récits, satires, pamphlets, anecdotes (lorsqu’ils ne sont pas tirés d’ouvrages extérieurs) sont inspirés de faits réels mais sont, comme vous l’aurez tous compris, racontés à travers le filtre d’une imagination débordante et d’un esprit, je m’en excuse, légèrement névrosé.

dimanche 8 janvier 2012

Sauts de Mouton (Langage Équestre d'un autre temps)



SAUTS DE MOUTON. -- Une des défenses du jeune cheval, généralement du poulain. Les sauts de mouton sont le plus souvent des bonds de gaieté.


Presque tous les jeunes chevaux, lorsqu'ils sont montés pour les premières fois, voussent le rein, baissent la tête, serrent la queue et bondissent sur place, comme font les moutons qui se pressent et sautent dans la prairie.


Une des particularités du saut de mouton, c'est que dans l'enlever de l'arrière-main le cheval ne détache pas la ruade.


Le saut de mouton, action lourde et maladroite, est presque toujours difficile à supporter pour le cavalier quand le cheval le répète plusieurs fois de suite ; c'est pourquoi, dans les premières leçons qu'on donne au poulain, il est bon de le faire tenir avec le caveçon pour couper ses bonds et ne pas lui laisser supposer qu'il peut se débarrasser facilement de son cavalier.


Pour arrêter les sauts de mouton, il faut relever la tête de l'animal et le porter vigoureusement en avant, soit avec les jambes, soit avec la cravache.




Voilà, tout est dit ou à peu près ! 


Pour appuyer cette définition avec ma propre expérience, il se trouve que pour en avoir expérimenté les effets sur moi même et sur mes élèves, le saut de mouton est à mon avis la défense la plus déstabilisante pour le cavalier inexpérimenté. En effet, généralement le cavalier ne sait pas bien quoi faire lorsqu'il se trouve dans cette mauvaise posture, le cheval saute sur place la tête entre les jambes, et s'il ne réagit pas de suite il se retrouve irrémédiablement et lamentablement par terre... Et avec un peu d'élan qui plus est !

La seule solution efficace est celle donnée dans la définition : se redresser en mettant tous son poids dans ses talons et vers l'arrière (sans s'asseoir sous peine de catapultage immédiat), remonter la tête du cheval de toutes ses forces si besoin et le faire avancer coûte que coûte. 

Pourquoi le faire avancer ?... 

Parce que toute l'énergie qu'il mettra vers l'avant, il ne pourra pas la mettre vers le haut... CQFD

Bon courage :)

4 commentaires:

  1. Mon cheval, 10 ans cette année, m'en a gratifié de quelques uns il y a quelques jours pour la première fois! (froid et vent n'y sont sans doute pas étranger!) Merci pour ce blog découvert il y a peu et fort agréable à parcourir.

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  2. Jeune jument de 3ans, montée pour la 3ème fois et pour la 1ère fois dans les bois: arrêts fréquents et 3 coups de cul gentil sur la balade.
    Merci pour les conseils, je testerai à la prochaine sortie.

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  3. Mon cheval de 10 ans me fait le coup systématiquement à chaque départ au galop lorsqu'il est monté! Beaucoup de force et donc cela finit souvent par terre pour moi et aucune foulée de galop pour lui mais on s'accroche on va bien finir par y arriver.

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