AVERTISSEMENT

Je tiens à préciser pour les personnes qui auraient du mal à comprendre la démarche d’un blog (flatter l’égo démesuré de l’auteur, partager ses névroses, faire pleurer dans les chaumières, passer ses nerfs, raconter des conneries, informer un peu, se marrer beaucoup, toussa), que tout ce qui est écrit ici – non seulement n’engage que moi – mais surtout, que tout ce qui y est raconté est bien évidemment purement fictif. Par là j’entends que ces récits, satires, pamphlets, anecdotes (lorsqu’ils ne sont pas tirés d’ouvrages extérieurs) sont inspirés de faits réels mais sont, comme vous l’aurez tous compris, racontés à travers le filtre d’une imagination débordante et d’un esprit, je m’en excuse, légèrement névrosé.

jeudi 17 novembre 2011

Je ne suis pas rancunière...



... mais j'aime quand même pas trop bien qu'on me prenne pour une imbécile !

Bon, le décor c'est les écuries, encore. 

J'ai un box et dedans y a un cheval, jusque là tout va bien. Devant le box y a les affaires de mon cheval, pas qui traînent par terre hein, non, bien rangées et tout. Et puis y a le licol de mon cheval, le truc qui sert à l'emmener, vous savez, genre une laisse mais pour un cheval quoi.

Ce truc là, je le suspends devant le box, normalement y a que moi qui m'en sert mais imaginons que pour une raison ou une autre il faille sortir mon cheval du box, ben son licol, il est là devant. Normal, c'est partout pareil.

Ben là non. Là, des fois mon licol il disparaît... Je sais pas, c'est les extra terrestres, ou alors il se fait chier alors il décide d'aller se promener, comme ça, tout seul, sans rien demander à personne. Bon, le truc c'est qu'il ne revient pas, alors ça me met comme qui dirait la puce à l'oreille....

Un jour j'étais contente, je l'ai retrouvé, oui, il était allé au paddock... Le truc c'est que j'imagine qu'il y était allé sur un cheval (pas le mien évidemment) mais en revanche, j'ai toujours pas compris comment le cheval était rentré vu que le licol était resté au paddock ... tout seul. Bon, mais j'étais quand même contente, j'avais fini par le retrouver le petit coquin !

Une autre fois, en fait plusieurs autres fois, j'avais soupçonné son infidélité, je ne sais pas pourquoi, il avait un air coupable... Un peu éraflé, un peu de boue sur la muserolle... Enfin bon, pas de preuve flagrante alors je me suis dit que je me faisais des idées. C'est ça les femmes jalouses...

Et puis un beau jour j'ai tout compris ! Il étais là, suspendu, comme d'habitude à faire son intéressant, mais cette fois-ci plus de doute possible, il avait trompé mon cheval, pour sûr !! Il était recouvert de boue, tellement recouvert qu'il en était méconnaissable, j'ai dû faire des fouilles archéologiques pour être sûre que c'était bien lui.

Je menai donc ma petite enquête pour connaître l'objet de cette infidélité manifeste. Je n'eu pas à aller bien loin, le coupable était là, dans le box juste à côté, recouvert de boue lui aussi ! Haha ! Je te tiens mon coquin !!!

Donc mon licol allait au paddock avec le cheval d'à côté. Non pas que le cheval d'à côté n'ait pas son propre licol, non non non. C'est juste que les palefreniers avaient la flemme de faire un pas de plus, étant donné que le licol de mon cheval était trente centimètres plus près (rapport au côté d'ouverture de la porte) que celui de son voisin.

Voilà, l'affaire était résolue, mais pas le problème... Après moult discussions et quelques énervements bien inutiles puisque tout le monde s'en fout, j'ai décidé que ça allait bien. Puisque ce licol n'était décidément plus le mien, qu'il en soit ainsi...

J'ai donc racheté un licol tout neuf que je range soigneusement aujourd'hui. 





Et ... ensuite ... j'ai gentiment déduit le prix de ce licol de la facture de ma pension. 


Et ... comme je suis "grande seigneure" (oui je sais ça existe pas) et dans ma grande bonté, j'ai moi même été, avec mon plus grand sourire, déposer le licol infidèle et toujours recouvert de boue dans les mains toutes propres de Monseigneur le Président d'Honneur des écuries (le chef de tout ce fatras) et nouvellement propriétaire du dit licol accompagné de mon chèque de pension et de la facture de son remplaçant comme justificatif.



Voilà voilà.




Avis aux extra terrestres : on me la fait pas à moi. Nan mais !

7 commentaires:

  1. Et Monseigneur n'a rien dit à la vue de ce petit arrangement ?
    Un peu comme toi, mais très diplomatiquement, je dis haut et fort que j'ai perdu ma paire de gants toutes neuves, celle que je pose toujours sur ma boîte de pansage... C'est quand même bête de perdre son matériel toujours rangé à la même place....

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Ouh là, moi j'ai largement dépassé ce stade là... Mais bizarrement depuis ce jour là, mes affaires restent à peu près à leur place.
    Et non, Monseigneur n'a pas trouvé grand chose à dire...

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  4. anecdote très joliment racontée et quelle panache dans la chute ! ah, ces histoires d'écurie...ça fait du bien de voir que c'est partout pareil ... Bravo pour ton blog.

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  5. Hello, bienvenue par ici, et merci !

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  6. faut pas la chercher hein !!!!

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  7. Hihihi, si j'avais su qui était "l'emprunteur" de ma chambrière, j'aurai bien fait la même chose.
    Une super chambrière, ultra légère (pour soulager mon petit bras) avec un manche en mousse pour mon plus grand confort.
    Elle a mystérieusement disparu, j'ai ralé dans toute les écuries et étrangement le lendemain, elle était ré apparut...... cassée....

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